L’îlot 17 occupe une position stratégique en bordure de la future place centrale et regroupe dans un immeuble de 5 niveaux adossé au boulevard coté nord 45 logements répartis en trois types de financement, posés sur un socle de 2 niveaux organisé autour d’un jardin central autour duquel se répartissent une Brasserie, une médiathèque, ainsi que les bureaux de la Maison du Département du Rhône. Un calage géométrique précis règle la superposition des programmes selon une trame structurelle commune et l’exprime avec un calepinage régulier de l’enveloppe, qui met en oeuvre un système de panneaux de façades modulaires adaptés à chaque fonction.
Les logements bénéficient tous de profonds balcons équipés de rangements extérieurs, orientés pour la plupart au Sud et abrités derrière un écran de raidisseurs en bois, assurant une fonction de pare-soleil latéral s’ajoutant à l’effet de casquette des balcons, préservant l’intimité en masquant les vues mitoyennes, et autorisant tout type d’appropriation par les habitants pour l’installation de stores, de treillis pour plantes grimpantes, etc..
Coté chambres les façades plus fermées sont animées du mouvement des volets colorés associant vantaux pliants et coulissants se détachant sur la trame des panneaux de teinte taupe qui habillent l’isolation extérieure.
Le socle s’oppose à la superstructure par sa couleur blanche uniforme. Les grandes façades vitrées de la médiathèque et de la brasserie sont protégées cotés sud et ouest par une résille métallique en caillebotis, agissant comme un “écran filtre” assurant un premier niveau de protection solaire relayé par des occultations mobiles en toile intégrées dans l’espace de cette double peau. Les bureaux sont quant à eux équipés de grandes fenêtres qui associent une baie éclairante et un ouvrant de ventilation abrité par un écran de tôle perforée.
Le parvis triangulaire Ouest résultant de la géométrie de lîlot qui donne accès à la Médiathèque et constitue la terrasse de la brasserie est conçu comme une “alcôve urbaine” qui domine légèrement la place abritée sous un dais brise-soleil.
Des plantations variées, complétées d’arbres en pleine terre profitant des quelques alvéoles qui ont pu être ménagées dans les parkings, recouvrent le jardin intérieur et colonisent les toits terrasses du socle sur lesquelles s’ouvrent les logements.