J’arrive sur les lieux un jour où le ciel est capricieux et tarde à se dévoiler.

Les nappes de cumulonimbus se dispersent lentement et le soleil, enfin, apparait. Sur cette peau brillante et vitrée, les nuages semblent paisiblement se glisser. Petit à petit, tel un caméléon, la structure du bâtiment change de couleurs. Je me rends compte de toute sa dimension.

Massif, royal, le front est profilé comme la proue d’un bateau. Il fend l’air, comme un paquebot fendrait la mer. Cette partie géométrique parfaite, toute en hauteur, accueille les chambres de l’hôtel. Plus près du sol, le socle de granite s’étend vers un point de fuite que l’on pourrait croire infini.

Cette surface accueille le Casino, deuxième élément phare qu’il fallait abriter dans ce vaisseau. Cet espace que l’on cachait autrefois, est désormais entièrement ouvert sur le Parc. De façon à ce que, les usagers de l’intérieur, comme les promeneurs de l’extérieur puissent s’y admirer.

A l’extrême opposé, on a glissé presque distraitement l’entrée vers le théâtre qui est la troisième entité du bâtiment. Le tout se combine parfaitement, pour créer un bâtiment homogène et fonctionnel à la hauteur de ces infrastructures contemporaines aux multiples facettes.